Une affiche de Cahors par Marcus Parve
La capitale du Lot est l’une des plus belles villes de France. Installée sur une presqu’île, le nom de cette cité de pierre résonne dans toute la France, tant pour son vin que pour les illustres hommes et femmes qu’elle lui a offerts.
Antiquité : nul ne peut bafouer la République
Les nombreuses grottes de la région regorgent de vestiges préhistoriques. Par exemple la grotte de Pradayrol et la mystérieuse incisive vieille de 300 000 ans qu’on y a exhumée. Ou la chapelle Sixtine locale. La grotte du Pech Merle. Sous l’Antiquité, ce sont les Cadurques qui peuplent la région. Figure de la résistance à l’expansion romaine, ce peuple celte tient tête à Jules César, mené par son chef Lucterios et le Sénon Drappès. Les deux hommes refusent la défaite d’Alésia et se retranchent, avec leurs troupes, dans l’oppidum d’Uxellodunum, non loin de l’actuelle Cahors. Bien tenté, mais nul ne peut bafouer la république romaine, quoique valétudinaire à l’époque. César mate les insoumis.
Dans l’ère chrétienne, la ville se nomme Divona Cadurcorum. Théâtre, villas, thermes qui puisent leur eau à une quinzaine de kilomètres, au pied de l’oppidum de Murcens. Ou encore amphithéâtres et autres infrastructures attirent de nouveaux habitants. Des vestiges romains sont encore visibles aujourd’hui, notamment l’arc de Diane. Le vin est si apprécié de l’autre côté des Alpes que Domitien eût ordonné d’arracher les vignes lotoises pour faire pousser du blé, se plaît-on à dire. Toujours est-il qu’avec le textile, il constitue la principale activité commerciale de la ville gallo-romaine.
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Alors, satellite de Toulouse ? Pas vraiment. Ville libre au caractère bien trempé – comme son vin, et comme Marcus, qui jamais ne déjeune sans son pichet de Cahors, pour se rappeler les parfums de sa ville natale ? Assurément.
Pour aller plus loin :
Un florilège des plus belles vues de la ville.

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