Affiche de Téhéran, par Marcus Parve
La capitale de l’Iran. Une affiche de Téhéran produite, imprimée en France et expédiée par nos soins. Les couleurs de la ville conviendront parfaitement à votre salon, votre chambre ou votre entrée.
Mais au fait, c’est quoi Téhéran ?
Une histoire (personnelle) de Téhéran
Rome ne s’est pas faite en un jour, dit-on. Téhéran a mis plus de deux mille ans pour passer de l’ombre à la lumière.
Au nord, il y a une chaîne de montagne, l’Elbourz, qui longe les rives méridionales de la mer Caspienne. Au sud, il y un désert, le Dacht-e Kavir. Entre les deux, Téhéran, la capitale de la république islamique d’Iran, abrite à 1 200 mètres d’altitude presque 15 millions d’habitants.
Pour comprendre l’histoire de Téhéran, il faut connaître celle d’une petite ville, aussi vieille que le monde, Rey (ou Rhagès), située à une dizaine de kilomètres au sud. La légende de cette ville tourne d’abord autour de Zarathustra, qui y serait né au VIIe siècle av. J-C. Fidèles à leur prophète et à sa religion, le zoroastrisme, les habitants de Rey résistent face aux invasions menées par Arabes jusqu’en 640, lorsque ces derniers pillent la ville. Sous l’ère abbasside (750-1258), elle est la seconde ville de l’Empire, derrière Bagdad. Le célèbre calife Haroun al-Rachid y est né en 766. Somme toute, Rey est une ville extrêmement centrale dans l’Islam jusqu’en 1220, date à laquelle les Mongols la détruisent entièrement. Les habitants fuient vers le lieu d’accueil le plus proche, Téhéran.
Téhéran prend du grade
Ainsi, le petit village, qui jusque-là vivait paisiblement du commerce des fruits et des légumes de ses luxuriants jardins, irrigués par les qanats creusés depuis l’Alborz, voit son activité croître. Il faut néanmoins attendre le XVIe siècle pour que Téhéran acquière une importance politique. Le shah séfévide Tahmasp fortifie la ville pour en faire un lieu de refuge potentiel, au cas où l’Empire ottoman attaquerait la nouvelle capitale de la Perse, Qazvin, située à 150 kilomètres à l’est de Téhéran. Cette dernière, peuplée d’environ 20 000 habitants, se voit ceinte de remparts composés de 114 tourelles (nombre symbolique dans l’islam, puisqu’il s’agit du nombre de sourates), d’un bazar et d’une citadelle : l’Arg. De quoi bien protéger les jardins fruitiers.
Lire la suite sur le blog de Marcus Tullius, ici.
Pour aller plus loin :
Une promenade virtuelle, de nuit, dans Téhéran.
Une autre de jour.

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