Philippe III – Pharaon de la dynastie Macédonienne

Philippe III, demi-frère d’Alexandre le Grand, a brièvement régné sur l’Égypte après la mort de son frère en 323 avant J.-C. Connu pour sa faiblesse d’esprit, il a été utilisé comme un pion dans les luttes pour le pouvoir qui ont suivi la disparition d’Alexandre.

 

Contexte historique

 

À la mort d’Alexandre le Grand, son vaste empire a été partagé entre ses généraux, également connus sous le nom de diadoques. Philippe III, considéré comme l’héritier légitime du trône, a été désigné comme roi et co-régent aux côtés d’Alexandre IV, le fils posthume d’Alexandre le Grand.

 

La manipulation de Philippe III

 

En raison de sa faiblesse d’esprit, Philippe III n’a pas été en mesure de gouverner de manière efficace et a été manipulé par divers généraux et membres de la cour qui cherchaient à étendre leur propre influence et pouvoir. En tant que souverain nominal, il a été utilisé comme un outil pour légitimer les ambitions des diadoques dans leur lutte pour le contrôle des territoires conquis par Alexandre.

 

Son influence limitée en Égypte

 

Même si Philippe III était considéré comme le roi d’Égypte, son influence sur le pays était très limitée. En réalité, l’Égypte était gouvernée par le satrape, un gouverneur local désigné par les diadoques. À cette époque, le satrape d’Égypte était Ptolémée Ier, un ancien général d’Alexandre le Grand, qui deviendra plus tard le fondateur de la dynastie ptolémaïque.

 

La fin tragique de Philippe III

 

Le règne de Philippe III a été de courte durée, puisqu’il a été assassiné en 317 avant J.-C. par Cassandre, un général macédonien et l’un des diadoques. Cassandre avait pour ambition de consolider son pouvoir en Macédoine et en Grèce et a éliminé Philippe III pour éliminer un concurrent potentiel.

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